vendredi 2 novembre 2012

Au bord du Gange, Varanasi

Nous avons "subi" un long voyage en train pour arriver ici, à Varanassi dans l'Uttar Pradesh :
12 h de train Express en 3° classe pour une distance de 565 km (partis jeudi à 23:00 pour arriver à destination à 11:00 le vendredi !). Le réseau ferré indien est très dense, mais les trains sont lents... Au bénéfice de notre age avancé, ce trajet nous a coûté l'équivalent de 8 € (pour 2 !)
Le réseau d'Indian Railways s'étend sur plus de 63000 kilomètres et transporte plus de 5 milliards de passagers déposés dans l'une des 7500 gares du réseau !
Les chemins de fer indiens sont le cinquième employeur civil du monde avec un effectif de 1,3 million de salariés permanents. Chaque année, plus de 40 000 d'entre eux atteignent l'âge de la retraite. En avril 2018, pour 90 000 emplois à pourvoir pour des emplois techniques, la compagnie a reçu plus de 28 millions de candidatures !

Activités dans la rue

Restauration barbecue
Librairie
Repassage public

Premiers pas sur les "ghats"

Le cœur vivant et sacré de Varanasi (l'ancienne Bénarès) bat au bord du Gange, sur les ghats.
Meurtries par les puissantes moussons, les berges du Gange sont instables, d'immenses escaliers les soutiennent et permettent l'accès à l'eau purificatrice : les ghats!
Pour tous les hindous, le Gange est le fleuve sacré par excellence, il est considéré comme la "mère de l'Inde". Mais c'est aujourd'hui un foutu dépotoir !
Les dévots hindous croient qu'ils auront une meilleure renaissance si leurs cendres sont immergées dans les eaux de ce fleuve et que l'eau du Gange les purifie de tous leurs pêchés.
Manikarnika, le ghat des crémations
Sur 7 km, une centaine de ghats!
Les services aux pèlerins (Gourous, coiffeurs ...)
Des mendiants sur le passage des pèlerins
Bain rituel, l'eau du Gange purifie de tous les pêchés
Les gourus à la manoeuvre, les pèlerins aux cranes rasés reçoivent la bonne parole ...

Les sadhus

Couverts de cendres et de fleurs : les sadhus
Près du fleuve, au détour d'une ruelle, sur une marche, il n'est pas rare de croiser un sadhu...
Ils n'aiment pas les photos, il faudrait au moins 20 roupies pour avoir un sourire!
Ces "renonçants" tentent (comme tous les hindous), d'atteindre le nirvana en se séparant du monde, en se détachant de ses valeurs...Ils ne travaillent pas et vivent de la charité publique.
Dans toute l'Inde, dans des forêts, des cavernes, des ashrams ou dans les villes près des temples, ils sont plusieurs millions ! Les deux principales familles de sâdhus regroupent les adorateurs de Shiva d’une part et ceux de Vishnu d’autre part.
Grace aux peintures de couleur qui décorent leur front, on peut identifier leur secte ...